Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
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Dans la ville de Lawrence, au Kansas, la middle class américaine compte ses dollars, son budget rongé par la hausse des prix de l'essence et de la nourriture. Elle craint également pour l'avenir de ses enfants, craignant d'être la première génération qui vivra moins bien que ses parents.
Mediapart se met à l'heure américaine en vous proposant une série de reportages et d'analyses. L'élection présidentielle du 4 novembre est la première d'une Amérique post-Bush, post-Irak et, depuis peu, post-Wall Street. Les candidats s'affrontent sur deux terrains: l'économie et les valeurs. Pour comprendre les enjeux du scrutin et le climat qui règne aux Etats-Unis, Thomas Cantaloube et le photographe Patrick Artinian ont ausculté le pays en son cœur, dans la petite ville de Lawrence, au Kansas, où l'on s'arrache les autobiographies des deux candidats.Notre reportage multimédia "A Suburbia, le monde idéal des classes moyennes s'est effondré"
La convention républicaine, destinée à sélectionner officiellement John McCain pour la course à la Maison Blanche, doit s'ouvrir aujourd'hui. Sa voilure a été sérieusement réduite en raison de l'arrivée de l'ouragan Gustav, qui risque de rappeler aux Américains le désastre de Katrina et la gestion incompétente de la catastrophe par l'administration Bush.
Le candidat républicain à la Maison Blanche a choisi une femme, Sarah Palin, gouverneur de l'Alaska, pour faire campagne à ses côtés en tant que vice-présidente. Cette nomination surprenante obéit néanmoins à une stratégie calculée, qui renforce la base conservatrice de McCain tout en montrant que lui aussi peut être un facteur de changement dans la politique américaine.La veille, Barak Obama avait prononcé un discours aussi agressif qu'ambitieux, que nos reporters ont vu depuis Lawrence, au Kansas.
Les militants et sympathisants du parti démocrate de Lawrence, ville moyenne du Kansas, au coeur des Etats-Unis, se sont réunis jeudi soir pour regarder le discours de Barack Obama sur le grand écran du principal théâtre de la ville.
Devant plus de 80.000 personnes, Barack Obama a prononcé un discours aussi agressif qu'ambitieux, même s'il lui manquait un peu de la flamme habituelle du candidat. Détaillant son programme, dont la création d'une assurance-santé universelle, il s'est gardé de toute envolée lyrique pour faire la démonstration – jugée plutôt réussie – qu'il pouvait "faire le job".
Vu depuis Lawrence, au Kansas. Thomas Cantaloube et Patrick Artinian, nos envoyés spéciaux aux Etats-Unis, étaient avec les militants et sympathisants démocrates de Lawrence, ville moyenne du Kansas, pour suivre le discours de Barack Obama sur le grand écran du principal théâtre de la ville. Reportage photo et audio (cliquez sur la photo).
L'Europe est persuadée qu'il sera le 44e président des Etats-Unis. Pas si simple. Après dix-huit mois de campagne et l'élimination d'Hillary Clinton, le sénateur noir doit faire face à un fléchissement dans les sondages et à des doutes sur ses capacités. Il doit relancer une campagne que beaucoup dans le camp démocrate jugent molle et trop centriste.
Lire également notre reportage. Belle, riche et stressée, Denver accueille la grand-messe démocrate. Cette ville, qui a connu depuis quinze ans une croissance fulgurante, se vit aujourd'hui comme au bord du précipice. Le prix de l'essence et la crise immobilière ont bouleversé la donne. Le Colorado est aujourd'hui l'un des Etats les plus disputés. Et découvrir notre édition participative: Obama/McCain, quelle Amérique?
En sélectionnant comme colistier Joseph Biden, sénateur de 65 ans, le candidat démocrate à la Maison Blanche a décidé de privilégier l'expérience à la nouveauté. Barack Obama comble les lacunes de son CV avec cet expert en politique étrangère, mais il ternit l'image d'audace et de renouveau qui l'a porté jusqu'ici.
Nicolas Sarkozy rend hommage ce jeudi matin aux dix soldats français tombés dans une embuscade près de Kaboul. Trente-six heures après de premières et sommaires explications données par le ministre Hervé Morin et le chef d'état-major, de nombreuses questions demeurent sans réponse, des parents de soldats tués protestent et la polémique enfle. Jamais depuis la guerre d'Algérie, la France n'a eu autant de soldats tués dans une opération de terrain. Erreurs d'évaluation; confusion de la mission; absence de soutien aérien; trahison de l'armée afghane? Mediapart fait le point en examinant les cinq questions clés posées par ce drame.Lire également: Afghanistan, une violence sans fin et notre dossier spécial.
Nicolas Sarkozy rend hommage ce jeudi matin aux dix soldats français tombés dans une embuscade près de Kaboul. Trente-six heures après de premières et sommaires explications données par le ministre Hervé Morin et le chef d'état-major, de nombreuses questions demeurent sans réponse, des parents de soldats tués protestent et la polémique enfle. Jamais depuis la guerre d'Algérie, la France n'a eu autant de soldats tués dans une opération de terrain. Erreurs d'évaluation; confusion de la mission; absence de soutien aérien; trahison de l'armée afghane? Mediapart fait le point en examinant les cinq questions clés posées par ce drame.Lire également: Afghanistan, une violence sans fin et notre dossier spécial.
La mort de dix soldats français dans une embuscade tendue par les talibans à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Kaboul n'est pas un incident isolé. Depuis près de trois ans, et encore plus ces derniers mois, le niveau de violence a augmenté dans le pays, alors que les talibans et leurs alliés reprennent du poil de la bête, bénéficiant notamment depuis quelques mois du retrait de l'armée pakistanaise dans les zones tribales.Lire également: la France dans le piège des talibans et notre dossier spécial sur la guerre d'Afghanistan.
Le président du Pakistan a démissionné lundi matin pour éviter de subir une procédure parlementaire de destitution. Le départ du général, arrivé au pouvoir par un coup d'État en 1999, est l'aboutissement logique d'un double jeu, entre ses concitoyens et les Américains, qu'il a tenté de jouer pendant trop longtemps.
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Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.