Livres Chronique

Natalie Diaz ravive en poésie la mémoire dévastée des Amérindiens

Ce premier recueil, « Quand mon frère était aztèque », retrace le parcours de cette autrice majeure, qui joue avec les symboles de l’Amérique et les clichés sur les Premières Nations. Une poésie qui mêle intime et politique avec habileté.

Sophie Ehrsam (En attendant Nadeau)

Le poème d’ouverture, celui qui donne son titre au recueil, donne le ton : « Cœurs pusillanimes » (selon l’expression de Molière), passez votre chemin. Il est question de violence ici, au premier chef celle de la drogue qui transforme les gens en incontrôlables furies. Il est aussi question de l’Amérique précolombienne et de ses représentations.

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