Le dernier roman de Hanif Kureishi paraît en France un mois avant sa sortie en Grande-Bretagne : Le Dernier Mot est une satire du monde du livre comme une peinture au vitriol de l’Angleterre contemporaine.
HarryHarry Johnson est engagé par Rob Deveraux, éditeur « audacieux et respecté », pour écrire une biographie de Mamoon Azam, écrivain et essayiste anglais d’origine indienne. L’auteur est culte mais il vend moins, il est « le genre d’écrivain dont on se demandait : “est-ce que tu sais s’il est toujours vivant?” ». Le pari de l’éditeur est donc simple : grâce à des révélations trash (« c’est un vrai salopard, adultère, menteur, brutal ») et à un plan marketing serré, relancer les ventes des livres de Mamoon Azam. Le mieux serait bien entendu que l’écrivain meure dans les cinq ans qui viennent… Voilà donc Harry, « biographe de l’extrême », engagé par un éditeur sans scrupule et invité dans la maison de l’écrivain : là, il rencontre Liana, la deuxième femme de Mamoon, une Italienne exubérante et prête à tout, elle aussi, pour relancer la carrière de son mari.