Idées Entretien

Baptiste Morizot : « On peut participer localement à l’autoguérison du monde »

Dans « Rendre l’eau à la terre », le philosophe explique comment s’inspirer du castor pour restaurer nos rivières qui souffrent de la sécheresse. Il appelle de ses vœux une « alliance interespèces » capable d’aider à la régénération des milieux face au chaos climatique. 

Mathieu Dejean et Lucie Delaporte

Qui nous aidera à soigner nos terres assoiffées par l’agriculture intensive et la culture du drainage ? Quels types d’alliances nouer face au chaos climatique ? Dans Rendre l’eau à la terre (Actes Sud), le philosophe Baptiste Morizot et l’artiste Suzanne Husky nous invitent à relire la dégradation de nos écosystèmes à la lumière de l’histoire méconnue d’un puissant agent géomorphique : le castor. Un animal qui pendant près de huit millions d’années a contribué à former nos milieux d’Europe et d’Amérique du Nord, avant d’être quasiment exterminé.

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