L’essai que Jean-Louis Comolli consacre aux films de propagande produits et diffusés par Daech démarre par un coup de force. Cette vile matière devant laquelle on préfère souvent détourner les yeux, le cinéaste, critique et théoricien décrète qu’elle relève, sinon du cinéma à proprement parler, de « l’ensemble cinéma » ou encore de « la cinématographie générale ». Il s’en explique très simplement : la totalité des images qui sont cadrées puis montrées sur un écran, quel qu’il soit, écran d’une salle obscure ou d’un téléphone portable, appartient selon lui de plein droit, et de plain-pied, à cet ensemble.
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