Dans le champ politique, les médias, le business du bien-être, les références à l’écoféminisme font florès et semblent être brandies avec toujours plus de facilité. Un comble pour ce courant critique du patriarcat et du capitalisme, dont Jeanne Burgart Goutal nous décrit les principes et la diversité.
ÀÀ l’automne dernier, l’écoféminisme a fait irruption dans le champ politique à l’occasion de la primaire écologiste. Delphine Batho et Sandrine Rousseau se sont toutes deux réclamées de ce label au cours de leur campagne. Cette appropriation a contribué à mettre en lumière ce courant original et très divers, dont les racines remontent jusqu’aux années 1970. Pour autant, elle peut étonner au regard de la critique de l’État et de la compétition politique qui a été historiquement formulée par les écoféministes.