Pablo Larrain achève avec « No » sa trilogie sur la dictature chilienne
Images de la dictature et dictature de l'image. Le jeune cinéaste chilien Pablo Larrain revient sur son thème favori avec No, impressionnante fable vintage sur le référendum de 1988 au Chili, avec la star Gael Garcia Bernal en publicitaire ironiquement soucieux du « contexte social actuel ».
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« Un film trouvé dans une décharge, égaré dans le cosmos » : ainsi Jean-Luc Godard présentait-il Week-End, en 1967. C’est en des termes similaires que Pablo Larrain pourrait décrire No, qui sort aujourd'hui en France après avoir remporté un fort succès au Chili et raté de peu l'Oscar du meilleur film étranger. Quarante-cinq ans après, la décharge a changé : ce n'est plus celle du consumérisme des années 1960, avec ses stars déroutées – Mireille Darc, Jean Yanne – et ses longues files de voitures embouteillées sur les routes de France. Ou plutôt si : c'est cette décharge-là, augmentée d'une autre. No est un film trouvé dans la décharge des images, égaré dans le cosmos de Youtube.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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