Media Crash : le fiasco des propriétaires milliardaires Parti pris

Condamnation de Sarkozy: l’indignation salutaire de la rédaction du «Parisien»

Unanimes, les personnels du quotidien protestent contre un éditorial s’appliquant à défendre Nicolas Sarkozy au lendemain de sa condamnation. Le geste retient d’autant plus l’attention que de nombreux médias, pratiquant un journalisme de connivence, ont l’habitude de faire le carré autour des puissants.

Laurent Mauduit

Dans l’univers de la presse française, qui est passée en large partie sous la tutelle des puissances d’argent, et qui souffre du même coup d’un manque cruel d’indépendance éditoriale – quand elle ne fait pas l’objet d’instrumentalisation, de manipulations ou de censures –, il faut saluer l’indignation de la rédaction du Parisien face à un éditorial de la direction du journal accablant la justice au lendemain de la condamnation de Nicolas Sarkozy – alors que ce journal est depuis 2015 la propriété du milliardaire Bernard Arnault, ami de Nicolas Sarkozy et témoin de son second mariage.

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