Alors que les gauches françaises sont en piteux état, elles feraient bien de lire le dernier livre d’Enzo Traverso, intitulé Mélancolie de gauche, qui cherche à restituer la force d’une « tradition cachée » capable de surmonter les défaites de l’Histoire, au lieu d’être plombée par elles.
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La chute du mur de Berlin n’a pas seulement entraîné dans ses décombres le communisme d’État, mais aussi toute une manière de penser à la fois le passé et l’avenir dans une perspective émancipatrice. Plutôt que de se lamenter sur une histoire révolue, de convoquer de manière artificielle ou dérisoire les grands épisodes révolutionnaires ou de s’appuyer sur la ritournelle de la « mémoire des luttes », Enzo Traverso, qui enseigne l’histoire intellectuelle à l’université Cornell, propose de retracer les contours d’une « mélancolie de gauche », qui a su faire de ses défaites un point d’appui pour préparer le futur.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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