Le travail de cartographie des modalités d’un présent révolutionnaire peut évoquer le corps du cartographe comme athlétique, courant d’une lutte à l’autre, un corps vigoureux et viril, présent dans toutes les manifestations. Et pourtant, au contraire, cette cartographie commence dans les lits, dans les hôpitaux et dans les cimetières. Comme nous l’enseigne l’artiste coréenne-américaine et malade chronique Johanna Hedva, c’est avec le corps blessé par la violence patriarcale et coloniale, et par la destruction écologique, que nous devrons faire la prochaine révolution. Ainsi, cette cartographie de notre présent révolutionnaire commence d’abord par acter la difficulté de se lever.
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