Bill Gates, «l’homme le plus généreux du monde», ne l’est pas tant que cela
En étudiant « l’art de la fausse générosité » mise en œuvre par la fondation Gates, le journaliste Lionel Astruc dessine dans un livre d'enquête les contours d’un « philanthrocapitalisme » associant bonnes affaires et belles actions. Le concept résonne après les promesses en centaines de millions d’euros faites par les grandes fortunes françaises dans la foulée de l’incendie de Notre-Dame de Paris.
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« Charité bien ordonnée commence par soi-même. » Bill Gates, longtemps première fortune du monde, a fait de ce proverbe une maxime de conduite, ainsi que le montre Lionel Astruc dans L’art de la fausse générosité – La fondation Bill et Melinda Gates (Actes Sud). Le journaliste, auteur de nombreuses enquêtes sur l’écologie, y effectue l’archéologie du charity business mis en place par la fondation Gates, devenue « la plus puissante au monde, avec une dotation globale de 43,5 milliards et un champ d’action qui s’étend à plus de cent pays ».