Dans son dernier livre, l’historien Johann Chapoutot montre comment la réflexion sur la conduite des hommes a été au cœur de la machine nazie, avant de trouver une reconversion après guerre. « Paradoxalement », note-t-il, des idéologues du IIIe Reich ont développé « une conception du travail non autoritaire, où l’employé et l’ouvrier consentent à leur sort et approuvent leur activité ».
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Libres d’obéir. Le management, du nazisme à aujourd’hui. Ouvrir un livre portant un tel titre pourrait faire lever immédiatement des soupçons de point Godwin, s’il n’était pas signé de l’historien Johann Chapoutot, grand spécialiste du nazisme. Les comparaisons entre la période hitlérienne et les violences capitalistes ont en effet été nombreuses, et souvent périlleuses et biaisées, notamment depuis la parution de Souffrances en France, du psychiatre et sociologue Christophe Dejours qui faisait appel à la notion de « banalité du mal », forgée par Hannah Arendt lors du procès du nazi Adolf Eichmann, pour décrire les injustices sociales et professionnelles contemporaines.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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