Alors que le trafic de drogue vient d’être intégré dans le calcul du PIB, les éditions Amsterdam publient une passionnante histoire sociale de l’héroïne. Ses auteurs dénoncent le traitement exclusivement répressif de cette drogue par les autorités françaises, tandis qu'elle aurait été responsable de la mort d'environ 40 000 personnes en cinquante ans.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LaLa Catastrophe invisible. Histoire sociale de l’héroïne (France, années 1950-2000), que viennent de faire paraître les éditions Amsterdam, sous la direction de Michel Kokoreff, Anne Coppel et Michel Peraldi, constitue un chantier scientifique et politique inédit, particulièrement intéressant à l’heure où la drogue sera désormais comptabilisée dans le PIB et où les États-Unis subissent une hécatombe liée aux opiacés médicamenteux.