Les ambiguïtés du succès de «Patria», roman choral sur le conflit basque
Patria, récemment traduit en français, revient sur les années de plomb dans le Pays basque espagnol. Le livre, phénomène social en Espagne, a été salué par le chef du gouvernement Mariano Rajoy. Mais son approche binaire du conflit basque tranche avec la complexité des débats mémoriels en cours en Euskadi.
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Mariano Rajoy s’était piqué de parler littérature durant ses vacances d’hiver sur ses terres natales de Galice. Dans un entretien fleuve à la presse locale – le Faro de Vigo –, le chef du gouvernement espagnol (PP, droite) avait confié, le 2 janvier 2017 : « Je viens de lire Patria, de Aramburu. Excellent [Buenísima]. C’est un roman qui reflète très bien le conflit basque. » En mai 2017 à Madrid, le même Rajoy remettait un prix littéraire prestigieux à Aramburu et précisait son éloge : c’est un texte qu’« il faut lire pour se souvenir de ce qu’il s’est passé, pour connaître la vérité » en cette époque de « perspectives différentes ». C’est « une fiction de la réalité », précieuse pour distinguer « le bien du mal », insistait l’élu conservateur.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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