Mariano Rajoy s’était piqué de parler littérature durant ses vacances d’hiver sur ses terres natales de Galice. Dans un entretien fleuve à la presse locale – le Faro de Vigo –, le chef du gouvernement espagnol (PP, droite) avait confié, le 2 janvier 2017 : « Je viens de lire Patria, de Aramburu. Excellent [Buenísima]. C’est un roman qui reflète très bien le conflit basque. » En mai 2017 à Madrid, le même Rajoy remettait un prix littéraire prestigieux à Aramburu et précisait son éloge : c’est un texte qu’« il faut lire pour se souvenir de ce qu’il s’est passé, pour connaître la vérité » en cette époque de « perspectives différentes ». C’est « une fiction de la réalité », précieuse pour distinguer « le bien du mal », insistait l’élu conservateur.
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