Présenté à Cannes, Trois Souvenirs de ma jeunesse sort mercredi 20 mai en salles. Arnaud Desplechin revient: sur le passé de deux personnages de Comment je me suis disputé, Paul et Esther; et dans les pas de son propre cinéma. Un retour aux sources ? Une cure de jouvence ? Une redite, plutôt, qui invite à se demander dans quel cercle d'histoires aime à tourner le cinéma français.
Le nouveau film d’Arnaud Desplechin a déjà fait beaucoup parler de lui. Alors que, jusque-là, la plupart des longs métrages du cinéaste avaient été sélectionnés en compétition, Trois Souvenirs de ma jeunesse a finalement été écarté de la short list de Thierry Frémaux. Est-ce parce que la sortie ayant été calée de longue date au 20 mai, Frémaux a eu la désagréable impression que son avis ne comptait pas ? Ou le sélectionneur a-t-il simplement préféré, comme il l’a dit ici et là, renouveler la présence française en compétition, où font leur entrée cette année Stéphane Brizé (La Loi du marché) et Valérie Donzelli (Julien et Marguerite) ?