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La Saint-Barthélemy, matrice des guerres civiles

En renouvelant la manière d’écrire les massacres de la Saint-Barthélemy, l’historien Jérémie Foa propose aussi des hypothèses sur les façons dont se fabrique et se déroule la guerre civile.

Joseph Confavreux

Comment peut-on renouveler un objet d’histoire autant parcouru que la Saint-Barthélemy dont, il y a déjà un siècle, l’historien Henri Hauser jugeait qu’il avait fait couler « à peine moins d’encre que de sang » ? L’historien Jérémie Foa, maître de conférences à l’université Aix-Marseille convainc, avec son ouvrage intitulé Tous ceux qui tombent. Visages du massacre de la Saint-Barthélemy (La Découverte), de la possibilité et de la nécessité de revenir sur cette nuit parisienne de la fin août 1572, inaugurant plusieurs semaines de massacres partout en France, conclues par la mort d’environ 10 000 protestants.

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