Dans quelle mesure les révolutions du passé peuvent-elles être des points d’appui pour les révolutions de demain ou d’après-demain ? L’historienne Sophie Wahnich rappelle, en conclusion de cette série d’entretiens, à quel point la « virtualité révolutionnaire » demeure enthousiasmante.
SophieSophie Wahnich est historienne, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de la Révolution française, à laquelle elle a consacré de nombreux livres, le dernier étant La Révolution française n’est pas un mythe, qui vient de paraître aux éditions Klincksieck. Dans cet ouvrage, elle poursuit la réflexion déjà à l’œuvre dans son précédent ouvrage, L’Intelligence politique de la Révolution française (Textuel, 2012), où elle jugeait qu’il ne fallait pas aller puiser dans la passé des « modèles », mais plutôt des « lumières », afin de transmettre « un esprit et des outils plus que des modèles ».