Daniel Mermet ou les délices de l'« autogestion joyeuse »

Daniel Mermet, l'une des personnalités les plus influentes de l’audiovisuel « de gauche » adopte au quotidien des techniques de management dignes du patronat néolibéral le plus décomplexé. Enquête sur l’animateur de « Là-bas si j’y suis », l’émission culte de France Inter.

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L'une des personnalités les plus influentes de l’audiovisuel « de gauche » adopte au quotidien des techniques de management dignes du patronat néolibéral le plus décomplexé. Enquête sur l’animateur de « Là-bas si j’y suis », l’émission culte de France Inter.

Daniel Mermet vient de recevoir le Grand Prix de la SCAM (Société civile des auteurs multimédias) pour « l’ensemble de son œuvre ». Cette gratification distingue aussi l’émission qu’il produit et anime chaque jour sur France Inter, « Là-bas si j’y suis ». Mais la remise du hochet de la SCAM – lesté tout de même d’un chèque de 7 000 euros – au baryton de la résistance FM fournit aussi l’occasion d’éclairer une facette plus méconnue du personnage : les pratiques managériales pas toujours très scrupuleuses dont il use avec les plus précaires de ses collaborateurs. L’heure étant venue d’honorer « toute son œuvre », arrêtons-nous un instant sur cette œuvre-là.

À lire sur Article 11.info.

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