C’est un constat largement partagé par le monde littéraire, au point qu’il en est devenu le réflexe déploratif de toute conversation abordant le sujet : en France, la nouvelle est un genre dédaigné. Les éditeurs n’en publient presque pas et, s’ils en publient, leurs représentants ne les représentent pas, sous prétexte que les journalistes n’en parlent pas et que les libraires n’en vendent pas, sous prétexte que les lecteurs n’en lisent pas… Chacun se renvoie mutuellement la faute, en un cercle vicieux dont les grandes perdantes sont la créativité et la diversité française en la matière.
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