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La traite négrière a apporté le paludisme en Amérique

Les chercheurs ont remonté deux routes principales empruntées par le moustique inoculateur: la première menant au nord du continent sud-américain (Colombie), la seconde aboutissant plus au sud (Brésil).

La rédaction de Mediapart

Les premiers colonisateurs européens avaient apporté la variole aux Amériques, décimant ainsi les populations indigènes plus sûrement encore qu'avec leurs armes à feu. Leurs successeurs qui ont organisé le commerce triangulaire et la traite négrière pourraient bien avoir importé le paludisme d'origine africaine, selon une vaste étude internationale, conduite par des chercheurs français de l'unité mixte de recherche Mivegec (Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle). Les chercheurs ont remonté deux routes principales empruntées par le moustique inoculateur: la première menant au nord du continent sud-américain (Colombie), la seconde aboutissant plus au sud (Brésil). Ces deux routes coïncident avec le partage du Nouveau Monde entre l'Espagne et le Portugal, effectué sous l'égide du pape Alexandre VI à Tordesillas, en 1494.

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