Après avoir récolté en juillet plus de 53 % des voix, Andrés Manuel López Obrador – AMLO – est investi samedi 1er décembre à la présidence du Mexique, succédant au conservateur Enrique Peña Nieto. Retrouvez nos enquêtes et reportages sur ce « nationaliste de gauche », pris entre les États-Unis de Trump et le Brésil de Bolsonaro.
En décidant de l’arrêt de la construction – déjà lancée – d’un aéroport pharaonique, le président de gauche, qui doit être investi le 1er décembre, a dynamité une longue tradition d’imposition des grands projets d’infrastructures aux populations mexicaines. Il veut aussi donner l'impression d'un autre mode de gouvernance.
C’était une des promesses de campagne du nouveau président mexicain : la nouvelle majorité de gauche a voté une loi organique pour limiter les plus hauts salaires de la fonction publique. Le chef de l’État lui-même promet de s'appliquer l'austérité républicaine pour financer sa politique sociale.
Nos trois invités débattent de la décomposition des expériences de gauche en Amérique latine. Ils soulignent le prix qu’elles paient pour s'être contentées de réformes redistributives, au lieu de réformes plus en profondeur.
Élu très largement à la tête du pays, Andrés Manuel López-Obrador est porteur d’un vrai projet progressiste pour un pays habitué au centrisme néolibéral. Il n’est pas pour autant le « gauchiste » ou le « populiste » que ses détracteurs dénoncent.
À rebours des lectures qui font d’Andrés Manuel López Obrador un candidat « populiste », voire un « Chávez mexicain », l’universitaire Hélène Combes propose une lecture originale de la dynamique d’« AMLO », bien parti pour devenir le prochain président du Mexique à l’issue des élections du 1er juillet.
Alors que s’achève le mandat d’Enrique Peña Nieto, marqué par les scandales immobiliers et les financements occultes, les différents candidats ont dénoncé la corruption sans répondre aux ONG. Le candidat de la gauche et grand favori, Andrés Manuel López Obrador, s’oppose à l’indépendance du parquet.
Candidat pour la troisième fois, Andrés Manuel López Obrador est bien parti pour devenir le nouveau président mexicain le 1er juillet. Même s’il a adopté des positions plus centristes qu’auparavant, il entend néanmoins changer la façon de gouverner le pays.
Les 25 et 29 mai, deux journalistes ont été tués au Mexique, ce qui porte à dix-huit le nombre de journalistes assassinés depuis janvier 2017, un dix-neuvième est porté disparu. À la veille des élections présidentielle et législatives, le pouvoir du président sortant Enrique Peña Nieto est tenu pour responsable de l’impunité des crimes qui ont frappé les médias.
Andrés Manuel López Obrador, le candidat de gauche victorieux de la présidentielle mexicaine, dimanche 1er juillet, a beaucoup critiqué Trump et sa rhétorique hostile. Au pouvoir, il pourrait tenter de rebattre les cartes d'une relation de grande dépendance, économique comme militaire.
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