Le surgissement de la colère agricole Reportage

Colère agricole : « On vit dans le monde de l’incertitude, la société ne nous comprend pas »

Le Lot-et-Garonne est à l’avant-poste de la colère agricole. Département agricole aux petites exploitations et aux 60 cultures, il incarne dans toute sa diversité une bataille idéologique autant qu’économique. Cinq agriculteurs et agricultrices témoignent.

Caroline Coq-Chodorge

Villeneuve-sur-Lot, Monbahus (Lot-et-Garonne).– Vendredi 2 février, les agriculteurs et agricultrices du Lot-et-Garonne, menés par la Coordination rurale, ont pris le chemin du retour. Partis lundi d’Agen en convoi de tracteurs et de voitures, ils ont atteint leur objectif trois jours plus tard : le marché de Rungis (Val-de-Marne). Quelques-uns y sont entrés, brièvement, en forçant les cordons de police. Ils voulaient inspecter l’origine des produits agricoles. Au total, 79 personnes ont été interpellées, toutes ont passé la nuit au poste de police.

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