En Guyane, la lutte s’amplifie contre l’emplacement d’un projet de centrale électrique
Un conflit ouvert s’est installé entre le projet de Centrale électrique de l’Ouest guyanais et les opposants à son emplacement, jugé « trop proche » du village amérindien de Prospérité. Jusqu’à la répression violente d’une manifestation, vendredi 10 mars, sur le chantier de la centrale.
Philippine Orefice (Guyaweb)
Le lien vers la page a été copié
CayenneCayenne, Mana (Guyane).– Les images ont circulé tout le week-end dernier sur les réseaux sociaux. Une manifestation contre l’emplacement de la Centrale électrique de l’Ouest guyanais (CEOG), le vendredi 10 mars, tourne à la confrontation entre manifestant·es et forces de l’ordre, sur fond de gaz lacrymogènes. Partie pour « déplacer les machines » de façon « pacifique », la quarantaine de manifestant·es, dont des enfants, se retrouve face à dix agents de sécurité et à une vingtaine de gendarmes à l’entrée du chantier. Rapidement, certains militants invectivent les forces de l’ordre, qui ne tardent pas à user de gaz lacrymogènes.