Entreprises

Affaire Pereira : Altice à l’épreuve de ses créanciers

Depuis la mise en lumière du système de corruption instauré au Portugal par son numéro 2, Altice est en pleine tempête. La branche française du groupe a annoncé la suspension d’une directrice exécutive. Les enquêtes internes suffiront-elles à circonscrire l’incendie, et à empêcher l’immense dette d’Altice de l’ensevelir ?

Martine Orange

Ils en sont sortis avec presque les mêmes interrogations qu’en entrant. Après l’annonce de la mise en détention provisoire d’Armando Pereira, ex-numéro deux d’Altice, le 13 juillet, puis sa mise en examen pour « corruption active et passive, fraude fiscale et blanchiment de capitaux » par la justice portugaise, les représentant·es du personnel et les syndicats d’Altice France avaient demandé à la direction la tenue d’un comité social et économique (CSE) extraordinaire. Mais s’ils espéraient comprendre la situation, la réunion , qui s’est tenue mercredi 2 août, ne leur a pas appris beaucoup plus que ce qu’ils savaient déjà.

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