Vendeurs de rue à Buenos Aires, cireurs de chaussure à Ouagadougou, paysans saisonniers en Inde, etc., le travail informel ne s'est jamais aussi bien porté en ces temps de crise. Un rapport passionnant du Centre de développement de l'OCDE, publié mercredi 8 avril, décrit les contours de ce phénomène en plein essor, qui touche plus de la moitié des travailleurs dans le monde. Et constate que les pays émergents ne sont plus les seuls touchés. Dans les pages qui suivent, Mediapart propose trois comptes-rendus de ce même rapport, cumulatifs, à consulter en fonction de l'intérêt que vous portez à la question et du temps de lecture dont vous disposez.
NouvelleNouvelle plongée dans la crise sociale mondiale: le Centre de développement de l'OCDE publie, mercredi 8 avril, un rapport très documenté sur l'explosion du travail informel depuis trente ans, dans les pays du Sud comme dans les économies développées de l'hémisphère Nord. Intitulé «Is informal normal?», il creuse au fil des pages la même interrogation entêtante: comment mesurer au plus juste l'impact de la crise actuelle sur ce secteur informel, angle mort des politiques publiques nationales, et dont personne ne s'accorde encore tout à fait sur la délicate définition?