Entreprises Parti pris

Le juge déboute les syndicats du Printemps

Inquiets de ce qu’ils apprenaient sur la vente de leur groupe, les représentants du personnel avaient déposé un référé auprès du tribunal de grande instance pour demander un complément d’information. La juge Claire David a estimé que les plans de restructuration qu’ils avaient découverts dans la presse n’étaient qu’à l’état de projet. Il n’y avait donc pas lieu de les informer.

Martine Orange

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© Reuters

Déçus ! Les syndicats du Printemps ne cachaient pas leur désappointement en apprenant la décision du tribunal de grande instance de Paris, jeudi 8 août. Le jugement les déboute de toutes leurs actions, estimant que la procédure d’information-consultation des salariés dans le cadre de cession du Printemps a été parfaitement conforme à la loi. Leur demande de reprendre la procédure d’information et de suspendre la procédure de vente – démarche d’ailleurs illusoire car la vente définitive a été conclue le 31 juillet sans attendre le jugement – a été jugée dépourvue de tout fondement par le tribunal. Celui-ci a condamné l’intersyndicale aux dépens et à verser la somme de 2 500 euros à SCA Printemps (la société du Printemps), à la SCA Borletti Group Finance (principal actionnaire du Printemps qui a mené toutes les opérations de cession) et à SCA Divine Investments (la société écran luxembourgeoise derrière laquelle se cachent les intérêts de l’ancien émir du Qatar- il a abdiqué en faveur de osn fils le 25 juin-), qui a aussi tenu à se porter partie au procès.

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