Devant Bercy, les licenciés de la SAM désespèrent de la désindustrialisation
Après avoir occupé leur usine pendant 51 jours, les salariés de la fonderie SAM sont venus depuis l’Aveyron crier leur désarroi sous les fenêtres du ministère de l’économie et des finances. Bruno Le Maire a promis, mais ne s’est engagé à rien par écrit.
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AprèsAprès plus de cinquante et un jours d’occupation de leur fonderie, plus de la moitié des 333 licenciés de la SAM sont venus, mercredi 12 janvier, crier leur colère dans le XIIe arrondissement de Paris, sous les fenêtres du ministère de l’économie et des finances… ou plutôt la chanter. Les enceintes de la CGT crachent, trop fort, la playlist traditionnelle : France Gall résiste et HK danse encore. Devant Bercy, les bleus de travail marquent le tempo en faisant sonner quelques pièces métalliques ramenées de leur usine : une manière comme une autre de se réapproprier leur outil de travail.