Accidents du travail, ces victimes qu’on ne veut pas voir

À la RATP, une prime en cas de baisse des accidents du travail est contestée

La direction des infrastructures de l’entreprise promet entre 300 et 500 euros à ses agents si le nombre d’accidents du travail avec arrêt est divisé par deux, voire trois en 2025. La CGT y voit une incitation à ne plus les déclarer et regrette qu’aucune mesure de prévention n’accompagne cette prime.

Cécile Hautefeuille

500 euros de prime exceptionnelle si les accidents du travail avec arrêt (ATAA) sont divisés par trois en 2025, et 300 euros en cas de réduction de moitié : c’est ce que fait miroiter aux 3 000 agent·es de son service la direction de la RATP-Infras, propriétaire des tunnels et infrastructures de l’entreprise publique.

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