Chaque année, la cellule française de renseignement financier Tracfin publie un rapport de son activité. L'année 2011 a vu plus d'un millier de signalements.
LaLa cellule TRACFIN (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits FINanciers clandestins), créée en 1990, a comptabilisé pour l'année dernière 1 064 « notes de transmissions ». La justice en a reçu 495 et 569 sont allées à la police judiciaire, au fisc, aux douanes ainsi qu'aux services de renseignement français ou étrangers, selon le rapport annuel de la cellule française. En 2010, les dossiers transmis par les 83 agents de Tracfin à la justice avaient porté sur des montants de 524 millions d'euros. En ce qui concerne 2011, les montants en jeu pourraient atteindre 868 millions d'euros. Le rapport souligne notamment « les risques de blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme liés à certains types d'opérations et de secteurs économiques » et constate que « les sociétés de sécurité, le secteur de la restauration rapide, le marché de l'art ou encore les sociétés de formation professionnelle (présentent) une sensibilité particulière au risque de blanchiment ».