Suicide d’un cheminot : la justice reconnaît la « faute inexcusable » de la SNCF
Julien Pieraut s’est ôté la vie en 2018 à 26 ans. Le tribunal de Saint-Quentin a jugé que le « lien entre ce suicide et le travail » était établi, et a condamné la SNCF à verser 80 000 euros à ses parents. Le jeune homme avait alerté à de nombreuses reprises sur l’éloignement entre son domicile et son lieu de travail.
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LeLe 21 mai 2018, à 5 h 30 du matin, Julien Pieraut, un cheminot de 26 ans, s’est suicidé en s’allongeant sur les rails d’une voie de chemin de fer, sur le long parcours qu’il suivait pour se rendre au travail. Cinq ans plus tard, le 15 mai 2023, le tribunal judiciaire de Saint-Quentin (Aisne) a jugé que ce drame était « la conséquence de la faute inexcusable de son employeur », la SNCF.