Services publics Parti pris

Nucléaire : les déboires sans fin d’Hinkley Point révèlent le choix politique de détruire EDF

Sept ans après son lancement, tous les avertissements émis contre le projet d’EPR britannique se révèlent exacts. Le chantier accumule retards et surcoûts colossaux. L’entreprise publique se trouve prise dans un piège mortel. Et ce par la volonté d’un seul homme : Emmanuel Macron.

Martine Orange

C’est une question d’habitude, aurait-on envie d’écrire. Après Olkiluoto en Finlande, Flamanville en France et Taïshan en Chine, Hinkley Point en Grande-Bretagne vient s’ajouter à la longue histoire de la catastrophe industrielle de l’EPR conçu par Areva. EDF a annoncé le 22 janvier de nouveaux retards dans la construction des deux réacteurs britanniques. Alors que le démarrage était prévu pour 2024, le premier réacteur sera mis en service au mieux « en 2029 », voire en « 2030 ou 2031 ».

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