Le limogeage du patron d’EDF signe l’échec du « en même temps électrique » de Macron
Avant même son entrée en vigueur, la réforme du marché de l’électricité en France révèle toutes ses impasses : il est impossible de concilier le double langage du pouvoir, soutenant à la fois une préférence française et le respect des règles de concurrence européennes. Elle vient de faire disjoncter son président Luc Rémont.
CelaCela devait être la réforme du marché électrique qui répondrait à tout. Elle était censée tirer les leçons de tous les errements du marché de l’électricité depuis son ouverture à la concurrence et l’adoption de la loi Nome de 2010. Elle était supposée apporter les réponses à tous les dysfonctionnements mis en lumière lors de la crise énergétique de l’hiver 2022-2023, afin de protéger l’ensemble de la population, particuliers comme entreprises, des folles spéculations. Elle devait permettre de leur assurer une électricité à prix stable et compétitif, tout en restant dans le marché européen de l’électricité, et sans brider la relance d’un vaste programme nucléaire.