Travail

À Sciences Po-Grenoble, étudiants, profs et agents mobilisés contre la sous-traitance

Depuis plus d’un mois, les étudiants de Sciences Po-Grenoble bloquent régulièrement l’établissement pour dénoncer le projet d’externalisation du service d’entretien. De leur côté, les agents concernés refusent le projet. Tous s’inquiètent de la répression du mouvement par la direction.

Khedidja Zerouali

Depuis plus d’un mois, Sciences Po-Grenoble traverse une crise profonde après que la direction a décidé d’accélérer son projet d’externaliser le service de nettoyage de l’établissement. Pour l’instant, il est assuré par des salarié·es, une fonctionnaire d’État – qui va partir prochainement à la retraite – et trois agents contractuels de la fonction publique, en CDD. Les quatre travaillent dans les mêmes couloirs depuis plusieurs années, briquent plus de 4 750 mètres carrés, du matin jusqu’au soir, et ressentent de vives douleurs aux articulations et au dos. Les trois contractuels devraient continuer à travailler dans les locaux, mais en étant employés par une société extérieure.

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