Avec le Covid-19, la crise sociale

Renault : la casse sociale puis la mainmise de Nissan

Le groupe automobile s’apprête à supprimer 15 000 emplois dont 4 600 en France afin d’économiser 2 milliards sur trois ans. Ce programme s’inscrit dans un vaste plan d’ensemble de réduction des coûts, de diminution des capacités, étudié avec Nissan en vue de faire repartir l’Alliance. Mais le partage des rôles entre les deux constructeurs risque d’affaiblir encore Renault, au profit de ses partenaires japonais.

Martine Orange

La directrice générale par intérim de Renault, Clotilde Delbos, avait prévenu dès février, lorsque le groupe automobile avait annoncé ses premières pertes depuis dix ans : il n’y aurait aucun « tabou » pour parvenir à réaliser l’objectif de 2 milliards d’euros d’économie sur trois ans. Et de fait, le plan présenté par Renault le 29 mai brise de nombreux tabous.

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