Biodiversité : le Royaume-Uni accélère la marchandisation
Le gouvernement britannique a programmé le lancement, en novembre prochain, du premier marché de compensation obligatoire de la biodiversité. Mais sous couvert de protéger le vivant, il essaie surtout de sauver la City.
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L’informationL’information est passée plutôt inaperçue. C’est pourtant un pas décisif dans la marchandisation du vivant, devenue l’horizon des promoteurs de la croissance verte. Le 21 février dernier, le gouvernement britannique a rendu publique sa réponse à la consultation sur le système de « gain net de biodiversité » (Biodiversity Net Gain, BNG). Cette réponse pose les bases d’un lancement, d’ici novembre, du premier marché réglementé de la compensation biodiversité.