L’angoisse des restaurateurs: «Rester fermés et faire faillite, ou rouvrir et faire faillite»
Le 15 mars, tous les restaurants et cafés de France ont fermé. Ils ne rouvriront pas avant juin, au mieux. Malgré les aides de l’État, de très nombreux gérants craignent de mettre la clé sous la porte, avant ou après la reprise. Témoignages.
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«Depuis la fermeture, j’ai l’impression d’être au volant d’une bagnole dont les freins ont lâché. » Jusqu’à la mi-mars, Afrae Brasseur, qui dirige avec son mari le restaurant Korus dans le XIe arrondissement de Paris, se démenait avec trois autres salariés pour faire vivre son petit espace de 35 couverts, ouvert il y a trois ans. Malgré les nombreux samedis marqués par les manifestations de « gilets jaunes », puis les longues semaines de grève contre la réforme des retraites, l’année 2019 avait vu l’activité du Korus décoller de 60 % par rapport aux 12 mois précédents. Tout cela s’est arrêté net avec la fermeture administrative de tous les restaurants et bars, le 15 mars, pour éviter que l’épidémie de Covid-19 ne devienne incontrôlable.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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