Les fonds étrangers relâchent leur pression sur le capitalisme français
Les fonds étrangers, qui n'ont cessé depuis vingt ans de grignoter le capital des grandes entreprises françaises, au point d'en contrôler 45,3% en 2006, ont fortement reflué sous les effets de la crise financière. Fin 2007, le capital des entreprises du CAC 40 n'était plus contrôlé qu'à hauteur de 38,5% par les investisseurs étrangers. Mais le capitalisme français reste particulièrement fragile et demeure une proie alléchante pour de nouveaux investisseurs, tels les fonds souverains.
C'estC'est l'une des retombées inattendues de la crise financière : la part des investisseurs étrangers – la part détenue par « les non-résidents », comme disent les experts – dans le capital des entreprises figurant dans l'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a spectaculairement chuté en 2007. Selon les dernières statistiques de la direction de la balance des paiements de la Banque de France, établies au 31 décembre 2007, « les non-résidents détenaient 38,5% de la capitalisation boursière des sociétés françaises du CAC 40 », contre 45,3% fin 2006, soit un recul spectaculaire de 6,8 points en une année.