Toute la journée, les institutionnels ont tenté d'enrayer la chute des cours de la Bourse. En vain. Paris enregistre sa dixième baisse consécutive. Une première depuis la création du CAC, en 1987.
UnUn seul village résiste... Il y avait manifestement le désir de rejouer Astérix chez les acteurs du marché parisien ce vendredi 5 août. Jusqu'au bout, les institutionnels ont tenté de s'opposer à la chute. Un argent considérable a été jeté dans cette séance. Plus de 7,2 milliards d'euros ont été échangés, soit près du double d'une journée habituelle. Mais pour casser la baisse, il fallait des munitions. Et les institutionnels partaient de loin. A l'ouverture, l'indice boursier était à -3%. Durant toute la matinée, le terrain a été reconquis pied à pied, dans une volatilité rarement vue. A midi, le marché parisien est presque à l'équilibre. A deux heures, la victoire semble à portée de main. Les chiffres du chômage américain viennent de tomber: ils sont bons, bien au-delà des prévisions: 117.000 emplois ont été créés. Le taux de chômage aux Etats-Unis baisse légèrement de 9,2% à 9,1%. Même si certains analystes restent sceptiques devant ces résultats, Wall Street ouvre en hausse de près de 1%. Paris s'enflamme et gagne près de 1,5%.