Voici l'histoire de personnes gravement malades. Chacune perçoit autour de 1 000 euros par mois, provenant des aides sociales. Elles ont dû retarder des soins urgents, ou y renoncer car elles sont trop riches pour percevoir la CMU, trop pauvres pour se payer un contrat complémentaire pourtant indispensable.
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La médecin généraliste Mady Denantes ne pratique pas le même métier que ses confrères récemment épinglés parce qu’ils refusent ouvertement des soins aux patients précaires. Dans sa maison de santé située dans le XXe arrondissement de Paris, médecins et infirmières soignent sans distinction, du haut en bas de l’échelle sociale. Mais ils se démènent un peu plus pour les plus fragiles. Mady Denantes est le témoin des inégalités sociales de santé qui se creusent. Depuis plusieurs années, elle prend note des histoires des patients qu’elle ne parvient pas à soigner, la plupart du temps parce qu’ils n’ont pas de complémentaire santé. Engagée, elle milite aux côtés du diabétologue André Grimaldi ou du sociologue Frédéric Pierru pour une reconquête de la Sécurité sociale face aux complémentaires santé.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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