Économie et social Document

Désolé Angela Merkel, l'Europe du Sud n'est pas celle des fainéants

Les Portugais, les Grecs et les Espagnols sont toujours en vacances, c'est pour cela qu'ils sont en crise, avait tranché la chancelière allemande en mai. Dommage, c'est précisément le contraire: ces Européens travaillent plus et plus longtemps que les Allemands.

La rédaction de Mediapart

L'idée avait le mérite de l'évidence. En mai, Angela Merkel avait désigné la cause de tous les malheurs de la Grèce, du Portugal, de l'Espagne et de ces pays de l'Europe du Sud menacé de faillite: «Il faudrait que, dans ces pays, on ne parte pas à la retraite plus tôt qu’en Allemagne, que tous fassent un peu les mêmes efforts, c’est important. (...) Nous ne pouvons pas avoir une monnaie commune et certains avoir beaucoup de vacances et d’autres très peu», avait dit la chancelière. Dommage, cette vision est seulement un préjugé, comme le montre une étude Natixis.

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