Emmanuel Macron, libéral de gauche à droite Enquête

Les ratés au démarrage des «cars Macron»

Dix-huit mois après leur lancement, les cars longue distance créés par la loi Macron ont transporté plus de 5 millions de passagers. Mais ce chiffre cache mal la réalité d’un secteur peu créateur d’emplois et peu rentable.

Dan Israel

Difficile de trouver une mesure plus emblématique ou qui colle mieux avec le personnage politique qu’Emmanuel Macron entend incarner. « Moi, je crois beaucoup à cette réforme, qui n’est pas anecdotique », déclarait encore le candidat à l’élection présidentielle sur France Inter le 1er février. Une réforme à laquelle il est tellement identifié qu’elle a pris son nom : les « cars Macron ». De meeting en meeting, de radio en télé, l’ex-ministre de l’économie cite en exemple la libéralisation totale du transport par autocar, devenue réalité en août 2015, il y a exactement 18 mois, grâce à la loi Macron. Avant lui, il était interdit d’ouvrir une ligne de cars de plus de 100 km. Depuis, tout est possible, et plus de 190 villes sont désormais desservies.

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