Entre Quantic Dream et l’un de ses ex-cadres, l’interminable conflit
Une audience en appel oppose ce mardi le célèbre studio français de jeu vidéo et l’ancien chef de son service informatique. Au cœur du dossier : des photomontages scabreux dont Mediapart a révélé l’existence en 2018. L’ex-salarié a obtenu le soutien de la Défenseure des droits.
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Cinq ans après les faits, et quatre ans après qu’ils ont été dévoilés par Mediapart, Canard PC et Le Monde, le dossier des photomontages scabreux continue à être un caillou dans la chaussure de Quantic Dream. Mardi 10 mai, la célèbre société française de jeu vidéo, qui vient de fêter ses 25 ans d’existence, comparaît devant la cour d’appel de Paris, à la demande de l’ancien chef du service informatique du studio, Benoît (son prénom a été modifié à sa demande).
Le procès en diffamation qui oppose depuis plusieurs semaines Johnny Depp à son ex-épouse, l’actrice Amber Heard, ne cesse de susciter le malaise. Outre le côté spectacle, la diffamation apparaît ici détournée de son objectif premier. Au risque de bâillonner de potentielles victimes dans d’autres affaires.
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viol, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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