La volonté de Nicolas Sarkozy de ne toucher ni à la fiscalité, ni au bouclier fiscal conduit à un immense bricolage budgétaire en vue du projet de loi de finances 2011.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C'estC'est la nouvelle petite musique qui circule à l'Elysée. Face au premier ministre, François Fillon, qui annonçait en juillet des temps difficiles, le chef de l'Etat prend le contre-pied. A l'entendre, la période serait plus favorable qu'il n'y paraît, la rigueur ne devrait donc pas être aussi “rigoureuse” que prévu. Nicolas Sarkozy en a fait la confidence à quelques députés de la majorité reçus mardi 7 septembre au moment des manifestations contre le projet de réforme des retraites. Et ces derniers se sont empressés de la rapporter: «Les bonnes nouvelles sur la croissance vont rendre la situation moins compliquée pour bâtir le budget 2011.» Le ministre du budget, François Baroin qui, la semaine dernière encore avait osé agiter le spectre d'une hausse des impôts en 2013 avant de se faire taper sur les doigts, est désormais des plus rassurants. «Le gouvernement est en train de gagner son pari sur sa politique économique et sur le respect de sa trajectoire de redressement des finances publiques», assure-t-il dans un entretien aux Echos, jeudi 9 septembre.