Tafta: la Commission épinglée faute de «débat démocratique»
L’exécutif bruxellois avait refusé en 2014 d’étudier une Initiative citoyenne européenne contre le traité de libre-échange avec les États-Unis, signée par plus de trois millions de citoyens. Le Tribunal de l’UE a annulé cette décision mercredi.
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L’élection de Donald Trump aux États-Unis a gelé les négociations en vue d’un accord de libre-échange entre l’UE et les États-Unis (le Tafta, selon ses adversaires, ou le TTIP, selon son sigle bruxellois). Mais les enjeux soulevés par l’ouverture des discussions entre Bruxelles et Washington en 2013 restent plus que jamais d’actualité : qui est légitime pour négocier ces méga-traités de libre-échange, et dans quelles conditions ? La justice européenne vient de s’inviter dans ce débat délicat. Dans une décision publiée mercredi à Luxembourg, le Tribunal de l’UE estime que la commission européenne a entravé, en septembre 2014, « le déclenchement légitime d’un débat démocratique en temps utile ». C’est un désaveu cinglant pour l’exécutif bruxellois (qui, à l'époque, était encore dirigé par le Portugais José Manuel Barroso), régulièrement critiqué pour le manque de transparence des discussions qu’il conduit pour le compte des Européens.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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