Accédant au pouvoir, dans un contexte de crise gravissime, François Hollande avait clairement deux options. Soit engager la gauche dans une politique économique nouvelle, celle d'un réformisme audacieux – ou radical, peu importent les mots ; soit retomber dans les ornières du passé, celles du social-libéralisme, dans lesquelles la gauche avait versé à la fin des années 1990. Ou si l’on préfère, il avait la possibilité de commencer son quinquennat en s’inspirant de Lionel Jospin version 1997, celui qui arrive à Matignon avec dans sa besace pléthore de réformes très ancrées à gauche, de la taxe Tobin jusqu’aux 35 heures payées 39, le refus de la privatisation de France Télécom ou encore le rétablissement de l’autorisation administrative de licenciement ; ou bien en copiant Lionel Jospin version 2002, celui qui cède face aux licenciements boursiers ou qui devient le champion toutes catégories des privatisations.
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