Les révélations sur les accords secrets entre le fisc luxembourgeois et 300 entreprises étaient disponibles depuis longtemps, sans émouvoir grand monde, et notamment pas les chefs d’État européens qui ont placé Juncker à la tête de la Commission. Ce dernier a assumé publiquement pour la première fois ce mercredi 12 novembre.
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EtEt Jean-Claude Juncker est venu assumer publiquement. Mis en difficulté depuis une semaine par les révélations « LuxLeaks » publiées par une quarantaine de médias européens sur la façon dont le Luxembourg acceptait volontiers de négocier des accords fiscaux secrets avec les multinationales du monde entier, le président de la Commission européenne s’est décidé à parler publiquement, ce mercredi 12 novembre. D’abord lors d’une conférence de presse surprise dans les locaux de la Commission, puis en se présentant au parlement européen, en plein débat programmé en urgence sur ce thème. Les eurodéputés de la gauche radicale ont voulu faire voter une motion de défiance, sans obtenir le soutien de leurs collègues.