Les révélations sur les accords secrets entre le fisc luxembourgeois et 300 entreprises étaient disponibles depuis longtemps, sans émouvoir grand monde, et notamment pas les chefs d’État européens qui ont placé Juncker à la tête de la Commission. Ce dernier a assumé publiquement pour la première fois ce mercredi 12 novembre.
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Et Jean-Claude Juncker est venu assumer publiquement. Mis en difficulté depuis une semaine par les révélations « LuxLeaks » publiées par une quarantaine de médias européens sur la façon dont le Luxembourg acceptait volontiers de négocier des accords fiscaux secrets avec les multinationales du monde entier, le président de la Commission européenne s’est décidé à parler publiquement, ce mercredi 12 novembre. D’abord lors d’une conférence de presse surprise dans les locaux de la Commission, puis en se présentant au parlement européen, en plein débat programmé en urgence sur ce thème. Les eurodéputés de la gauche radicale ont voulu faire voter une motion de défiance, sans obtenir le soutien de leurs collègues.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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