Pour éviter la catastrophe, l'Etat est prêt à entrer au capital des banques

Le gouvernement est prêt à apporter une nouvelle aide de 10,5 milliards d'euros aux banques françaises. Mais cette fois, il n'exclut plus d'entrer directement au capital en souscrivant des actions sans droit de vote. Officiellement, ce revirement est dicté par les marchés qui exigent des banques mieux capitalisées. En réalité, il permet de voler au secours d'établissements en grande difficulté: Natixis, les Caisses d'épargne et BNP Paribas.

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Officiellement, les banques françaises sont en très bonne santé. Selon le ministère des finances et les responsables de la Commission bancaire, elles figurent même parmi les plus solides en Europe. Certes, l'Etat a dû leur apporter 10,5 milliards d'euros en décembre 2008. Mais cette aide, négociée de haute lutte avec la Commission européenne, n'a eu d'autre objet que de les aider à traverser la crise financière, a assuré le gouvernement.

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