Il y a des informations minuscules qui prennent malgré tout une résonance symbolique. L’entrée de Valérie Hortefeux, épouse (séparée) de l’ex-ministre sarkozyste de l’intérieur, au sein de deux comités du conseil d’administration de la banque italienne Mediobanca – celui des rémunérations et celui des risques –, entre dans cette catégorie. Si cette promotion relève de l’anecdote, elle en dit tout de même très long sur les mœurs du capitalisme de connivence qui prévalent en France comme en Italie, et sur la conception très personnelle que Vincent Bolloré a de la gouvernance d’une grande entreprise, même quand il s’agit d’un établissement bancaire de première importance, placé sous le contrôle des autorités de régulation.
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