La réforme du Code du travail s’appuie sur l'apparente évidence de son efficacité, en réalité loin d'être certaine. Et l’impact macroéconomique de ces mesures pourrait, en période de consolidation budgétaire, être négatif et dangereux. L’optimisme n'est pas forcément de mise.
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DesDes réformes, soit. Mais pour quoi faire ? Quelles pourraient être les conséquences macroéconomiques des changements envisagés par le gouvernement sur le marché du travail ? Certes, on ignore encore les contours exacts de cette réforme, mais les grandes lignes sont déjà claires. Dans son projet initial, Emmanuel Macron envisageait de réduire le risque lié aux licenciements abusifs, de ramener la priorité aux accords d’entreprise, de permettre des référendums d’entreprise d’initiative patronale sur les questions d’organisation et enfin d’« inciter » davantage les chômeurs indemnisés à accepter des emplois. La semaine dernière, Libération a révélé, documents à l’appui, qu’il existait un plan plus large. Mais d’ores et déjà, ces principales mesures permettent de comprendre la logique en œuvre et d’en établir les conséquences possibles.