Après avoir accumulé des pertes, l’ex-directeur général de la banque, François Riahi, est parti avec un chèque de 4,1 millions d’euros. Son successeur, Nicolas Namias, est l’un des symboles de la colonisation des sommets de l’État par la finance : il a été conseiller à Matignon et porte une lourde responsabilité dans l’échec de la réforme bancaire voulue par Hollande.
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S’il faut trouver une banque française qui symbolise toutes les dérives de la finance, le choix est vite fait : c’est vers Natixis qu’il faut porter ses regards. Car si d’aventure on cherche l’exemple d’un établissement qui couvre d’or ses dirigeants, même quand ils ont essuyé de graves revers, avec des déficits colossaux à la clef, Natixis est l’exemple le plus caricatural. Si l’on cherche aussi une banque qui symbolise les tentatives de colonisation des sommets de l’État par la finance, c’est encore Natixis qui en est la plus magistrale illustration.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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